En ce Week end de Pâques détendu à 5 jours, 12 cyclocapialous motivés ont pris la direction de SAULT (84) pour participer à la traditionnelle concentration cyclotourisme de PÂQUES EN PROVENCE.
Que rêver de mieux pour notre séjour que de résider à l’hôtel du Nesk, parfaitement adapté aux cyclotouristes, où régnait à l’intérieur une décoration digne des meilleurs musées retraçant l’épopée de la bicyclette et du Tour de France.
Pendant les 3 jours de la concentration, nos cyclos ont parcouru cette magnifique région, sillonnant dans la bonne humeur des routes escarpées bordées de champs de la lavande, découvrant ces merveilleux villages provençaux accrochés à leurs rochers, s’aventurant sans retenue dans les gorges d’Ubrieux, de la Nesque ou du Toulourenc.
Trois belles journées où furent parcourus 280 km, pour un dénivelé positif de plus de 3700 m,
Oui la Provence, ce n’est pas le plat pays, mais quel régal pour les yeux, et quel plaisir pour le groupe d’avoir vécu de tels moments.
Mais les kilomètres aidant, la forme fut là, et, le quatrième jour, avant de reprendre la route du retour vers le Capial, quelques capialous se sont dit qu’ils iraient bien taquiner le mont Ventoux.
L’imposant géant de Provence, si chauve en son sommet que le vent y mène sa danse. Ils ne furent pas déçus. 25 km de montée pour 1200m de dénivelé positif, les dernières pentes dans les nuages, la traversée du vaste désert de pierres, si dénudé et si austère où le vent contrarie la progression sur la pente, resteront dans les mémoires. Mais quand on parvient à sa cime, souffle coupé et cœur battant, on y surplombe l’abîme, le spectacle est saisissant.
Nous avons respecté le géant, il nous l’a bien rendu.
Il était temps, après une étape au Chalet Reynard pour se restaurer une dernière fois, de redescendre vers la plaine, en observant une dernière fois, à travers les franges de nuages, Alpes, Rhône, Massif Central, Cévennes, et Camargue.
Un panorama triomphal pour de petits moments si simples partagés par des capialous enthousiastes, joyeux, avec déjà le regard tourné vers la Margeride, théâtre de la prochaine escapade…