Malgré une météo maussade, près de 700 amateurs de courses nature ont participé au Trail des Forgerons à Saint-Juéry. Un chiffre en légère hausse par rapport à 2015.
700, et même plus avec les enfants, voilà la belle participation à cette 12e édition du trail des Forgerons «en hausse d’une trentaine de coureurs sur 2015», nous précise Serge Carrière, le vibrionnant chef de meute de cette belle organisation. Le temps maussade n’a pas empêché le succès, et c’est tant mieux. Prenez le 8 kilomètres de la Forgeronnette, dédié aux féminines : un vrai succès. Lo Capial attendait 60 inscriptions : 130 féminines se sont élancées sur la distance.
Le vainqueur ? Magali Géhin, de Tassin la demie Lune dans le Rhône. Explication : «C’est ma première course ici, mais on va s’y installer prochainement avec mon mari fonctionnaire». Le 14 kilomètres semblait promis au local Sébastien Gamel, qui possède quelques lettres de noblesse de ses jeunes années à l’Ecla, et des années actuelles à l’AS Aix les Bains, grand club de N1, où il est toujours licencié aux côtés de Christophe Lemaitre, entre autres.
Le Carmausin Grégory Caussé l’a devancé de belle manière. La banlieusarde toulousaine Célianne Junca, professeur de fitness, qui avait avoué avoir pourtant fait la fête la veille, s’est imposée chez les filles. On vous le dit, cette jeunesse ne respecte rien !
Les Haut-garonnais en forme
Sur la distance supérieure, les dés ont roulé. Et si, au courage malgré la crève, Nicolas Miquel (second tout de même !), a manqué la passe de quatre, la faute en revient au talentueux Portésien Stéphane Cavalca, ancien cycliste, qui a fêté de la plus belle des façons son 42e anniversaire. Il s’est imposé, au tout début février, sur le 18 kilomètres du Forest trail, une course nocturne qui devient une institution aux portes de Toulouse. Lui, le peintre en bâtiment, a terminé comme les autres, copieusement badigeonné de boue.
Chez les féminines, la sociétaire du Satuc Valérie Poussou (41′ sur 10 km), alterne depuis quelques années route et nature. Mais il faudra aussi retenir le sourire de Gézéline, Carole et Laure, toutes trois cadres de santé à l’hôpital, venues à la course à pied depuis quelques mois à partir de l’Ekiden, encouragées par enfants et conjoints, «la première montée et la dernière descente étaient dures. C’est trop bien, ça pimente la course!». Que rajouter d’autre ?